ARTICLE DE PRESSE – Journal Centre presse – Mercredi 23 novembre 1988
Grâce à un jeune artiste originaire de Couhé-Vérac

Le Futuroscope entre en joaillerie

Le Futuroscope, aujourd’hui mondialement connu, vient de faire son entrée dans la bijouterie haut de gamme, avec la réalisation d’un jeune joaillier parisien de très grand talent, Pierre-Marie Bernard dont les racines sont à Couhé-Vérac. II est le neveu de M. Guy Motillon, horloger-bijoutier dans cette dernière cité…

Une inspiration venue du futur

Ancien élève de l’école de joaillerie de la rue du Louvre et de l’Institut national de gemmologie, dont il est diplômé, Pierre-Marie Bernard qui est né à Poitiers le 18 mars 1959, a fait à Couhé-Vérac ses études, avant de partir vers la capitale, où il a appris son propre entreprise au 13 de la rue Harold.

La qualité de son travail, son imagination créative, l’ont très rapidement fait connaître des grands du métier et apprécier, qui dans un premier temps lui ont confié des travaux.

Ce fut le cas de la Société Janca qui travaille pour Van Cleef et Arpels, de la Société Guillemin et Soulaine pour Harrys Winston et M. Bulgari, de la Société Daime pour Cartier et O.J. Perrin, la joaillerie Novawad qui travaille pour la Cour d’Arabie Saoudite et le Sultanat de Brunei, entre autres… Aujourd’hui, le jeune et talentueux joaillier a acquis ses lettres de noblesse professionnelles. Le 8 décembre prochain il présentera sur TF1 à 8 h 30 au Magazine de l’objet de Pierre Bellemare, ses plus belles créations et notamment cette pièce unique, qu’est le Futuroscope qui a nécessité 40h d’étude avant qu’elle entre en réalisation.

La bague qui porte le nom de Futuroscope est construite de 20 grammes d’or gris.

Reproduisant sur la partie supérieure, en dégradé, les boules du Futuroscope.

La bague qui porte le nom de Futuroscope est construite de 20 grammes d’or gris, reproduisant sur la partie supérieure, en dégradé, les boules du Futuroscope. Elle sera réalisée en tirage limité, numérotée et métier, avant de créer sa signature.

Ce n’est pas là, l’on s’en doute l’unique création de Pierre-Marie Bernard, qui présentera au cours de cette émission télévisée quelques unes de ses autres réalisations qui ravissent les amoureux des beaux bijoux et les collectionneurs, telle cette baque Marquises d’antan avec saphir cabochon de Ceylan deux carats et jaune ornée de brillants sur bande platine; un clair de lune première d’une série de trois, en or jaune, avec brillant serti dans du platine, le ciel étant un cabochon de lapis-lazuli, les reflets de la mer apparaissant dans le blanc-gris du platine.

De bien beaux bijoux, auquel vint s’ajouter une nouvelle et splendide pièce le Futuroscope.

Pierre-Marie Bernard a travaillé pour les plus grands de la profession.

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